Mantes/Buchelay : tant d’atouts sur un territoire, à portée de train !
Dimanche 6 octobre, c’était la troisième promenade de gare en gare organisée par le Club Eole Vallée de Seine, au départ de la gare de Mantes-la-Jolie.
Petit récit d’une journée à haute chaleur humaine – et fort taux d’humidité.
Ainsi que nous le disons depuis la création de notre Club, notre territoire – celui desservi par les gares de Poissy à Mantes-la-Jolie – est riche de tous ses atouts. Des atouts industriels et économiques, des atouts touristiques et culturels, un cadre de vie équilibré, aux marches de la Normandie, accessible en train et connecté à toute l’Ile-de-France. Dès aujourd’hui et encore plus demain, avec l’arrivée du RER E.
La (re-)découverte et la mise en valeur de ces atouts sont les motivations de nos promenades de gare en gare – et celle du 6 octobre en était la troisième.
Après les itinéraires de Villennes-sur-Seine à Aubergenville, et d’Epône à Mantes-la-Ville, nous avions décidé de découvrir les environs de Mantes-la-Jolie, avec un départ et une arrivée à la gare.
Mais parce que les travaux pour permettre l’arrivée du RER E avancent, y compris le week-end, nous commencions à Buchelay, avec des participants venus de proximité en co-voiturage, mais aussi depuis Paris avec la combinaison de l’Express A14, au départ de La Défense, et des transports locaux.
Le point de départ prévu de la randonnée : la gare de Mantes-la-Jolie.
Mais en raison des travaux nécessaires à l’arrivée du RER E fin 2026, il fallait pour certains emprunter les bus de substitution.
Mantes-Buchelay : un hub d’entreprises
C’est donc autour d’un café offert par Jean-Luc Roulet, directeur général d’Accedia, que la quinzaine de participants débutait sa journée de promenade – avec un objectif proche de 18km, et sous un petit crachin presque typique de la Normandie voisine, que nous espérions voir disparaître au fil des heures.
Une visite, donc, des nouveaux locaux d’Accedia, qui accueillent les activités de Safir (le spécialiste des portes de garage implanté jusqu’à il y a quelques mois à Gargenville) et de nombreux services du Groupe. Et la découverte d’une usine inaugurée il y a quelques mois, à la pointe de la modernité, avec des investissements qui permettent de conserver, et de créer, des emplois.
Ce premier temps de la journée était aussi l’occasion de rencontrer Nathalie Aujay, adjointe au Maire de Mantes-la-Jolie, chargée de la dynamisation commerciale, de l’événementiel et du tourisme : des champs au cœur de l’action de notre Club. Une petite visite dominicale très appréciée.
Après un cheminement d’un petit kilomètre, deuxième arrêt devant le futur de site de France Boissons – la société du groupe Carlsberg qui alimente les cafés-restaurants d’Ile-de-France. Un site impressionnant, dont la première pierre a été posée il y a seulement quelques semaines mais qui accueillera, début 2025, les activités situées actuellement à Rosny et sur d’autres sites d’Ile-de-France. Autre signe de l’attractivité croissante de notre territoire, entre RER E, autoroute et Seine.
Là, c’est Philippe Brousseau, ancien directeur Ile-de-France de la société et pilier de notre Club, qui se chargera de la présentation.
Jean-Luc Roulet, directeur général d’Accedia, fait visiter la nouvelle usine du Groupe, inaugurée il y a quelques mois
Nathalie Aujay, adjointe au Maire de Mantes-la-Jolie, était venue saluer les visiteurs du territoire, en ce dimanche matin
A la présentation du futur site de France Boissons Ile-de-France, Philippe Brousseau, ancien directeur de l’entreprise et membre actif de notre Club
Safran Helicopter Engines emploie plus de 300 personnes sur son site de Buchelay. Une entreprise de haute technologie.
Les mobilités locales et les entreprises : un enjeu de pédagogie
Quelques centaines de mètres plus loin (le temps de faire le tour du bâtiment), nous nous arrêtons devant les locaux de Safran Helicopters Engines.
Des locaux desservis par une piste vélo et les bus locaux. Des bus dont l’arrêt est situé face à Safran mais derrière les bâtiments de France Boissons, sans accès direct au site, qu’il convient de contourner… Le signe qu’il reste encore du travail à faire pour notre Club, afin de sensibiliser les entreprises à l’accessibilité de leurs sites avec les transports collectifs et les mobilités douces, pour leurs salariés et leurs visiteurs… Pour leur proposer, par exemple, et avant que les travaux soient terminés, d’aménager un accès depuis l’arrêt de bus et la piste cyclable dans la clôture périphérique et le bâtiment en cours de réalisation…
Safran Helicopters Engines, donc. Tout au bout de la zone d’activités, ce sont des activités de haute technologie réalisées par plus de 300 personnes, pour une activité qui regroupe en France près de 4.500 personnes. Une activité en plein développement, on l’imagine, avec le contexte international plus que mouvant.
Mais après ces premières rencontres industrielles, c’est le moment de se plonger dans ce qui fait aussi le charme de notre territoire, à immédiate proximité : les bois, la nature, et les activités sportives et ludiques.
Nous entrons donc dans les sous-bois, pour retrouver le stade de la Butte Verte, ses installations et, en ce dimanche matin, ses sportifs.
Puis, et parce que nous souhaitons valoriser la mixité de ce territoire, entre urbanisme et nature, nous repiquons à travers bois vers la ville.
Avec la découverte – extérieure, temps de culte oblige – de la grande mosquée de Mantes-la-Jolie.
Puis cap au nord pour longer l’hôpital François Quesnay, un des sites majeurs du système de soins local, au sein du groupement hospitalier territorial Yvelines-Nord, qui regroupe Mantes, Meulan les Mureaux, Poissy Saint Germain et Montesson.
Et à immédiate proximité des entreprises, des sentiers en sous-bois, pour la promenade ou l’activité sportive.
Le Stade de la Butte Verte, et ses installations sportives, au coeur de la nature et à deux pas de la ville
La grande mosquée de Mantes-la-Jolie, une des plus anciennes de France
L’Hopital de Mantes-la-Jolie en rénovation
Des activités nautiques, sur la Seine et sur les bassins
Et c’est de nouveau le retour aux forêts, pour se diriger vers la Seine, et les plans d’eaux qu’elle alimente, riches de faune sauvage, à quelques minutes seulement de l’activité urbaine.
Des espaces naturels mais aussi des espaces d’activités de loisirs et de sport, puisque nous arrivons très vite en bordure du bassin d’aviron.
Un bassin de 2.500 mètres de long, sur lequel, malgré une fine pluie, les sportifs continuent leur entrainement avant de reprendre la compétition pour la sélection en Coupe de France, l’après-midi…
Une étape menée à bons pas (oui, l’heure du déjeuner arrivait !) entre la Seine et le bassin, en sous-bois, à l’abri des gouttes.
Car, vous l’ignoriez peut-être : Mantes-la-Jolie est aussi un site d’activités sportives de haut niveau. Avec notamment ce stade nautique Didier Simond, qui a été classé site de préparation des Jeux Olympiques 2024 et accueilli plusieurs délégations.
Nous avions le plaisir d’y être reçu – en dépit de notre arrivée tardive à l’heure du repas dominical – par Gilles Lefaucheur, Président d’Honneur de l’ASM-Aviron. Avec une présentation passionnante et passionnée des installations existantes, des matériels de compétition et des perspectives pour le Club et le site. Merci encore à lui !
Et c’est au milieu des embarcations que nous poserons nos sacs pour la pause casse-croûte. Une étape bienvenue, pour reprendre quelque énergie et attendre que le ciel se découvre, à point nommé.
Le grand bassin d’aviron, long de 2,5 kilomètres, en bord de Seine. Un site d’entraînement pour les JO 2024 !
Et ce dimanche, comme bien souvent ici, c’est jour de compétition nationale !
Gilles Lefaucheur, pilier de l’ASM Aviron, nous a fait le plaisir et l’honneur de nous présenter les activités du Club, et les canots de compétition
L’ASM Aviron, un club sportif ancré dans l’histoire olympique du territoire. Et dans son avenir, avec un projet de modernisation
La deuxième partie de la journée commençait alors, sous un soleil timide, entre Seine et lacs – celui des Pêcheurs et celui de Gassicourt… Des lacs à immédiate proximité des habitations, signes de la grande diversité de la ville.
Il ne restait plus qu’à arriver à la Collégiale de Mantes-la-Jolie. Que nous avions déjà visitée lors de notre deuxième promenade, au départ d’Epône-Mézières, mais que tous les participants à cette troisième activité ne connaissaient pas. Et ceci d’autant qu’un concert d’orgues exceptionnel s’y préparait… Notre visite permettant à certains de nos marcheurs de prévoir de revenir, deux heures plus tard, pour en bénéficier.
L’étape suivante, à travers les rues et des quartiers en pleine rénovation et mise en valeur du patrimoine, nous ramenait à la gare de Mantes-la-Jolie.
Au pied des habitations, un étang pour la détente, les loisirs, le cadre de vie
Face à la Seine, des quartiers d’habitation bien attractifs, pour des Parisiens en manque de perspectives
La Collégiale de Mantes-la-Jolie, toujours majestueuse. Et « petite soeur » de Notre-Dame-de-Paris
A deux pas de la Collégiale, la Tour Saint Maclou, au coeur d’un quartier historique en cours de revalorisation
Une gare que nous avions eus le plaisir de visiter à l’occasion de la fin de sa rénovation… Et dont la traversée, sur la passerelle, permettait de visualiser le nouveau viaduc ferroviaire – également l’objet d’une autre « visite terrain » organisée par le Club l’année dernière, et que nous (re-) découvrirons le 23 octobre prochain, avec l’atelier de maintenance construit dans ce « triangle de Mantes ».
Un viaduc à l’insertion paysagère très réussie, grâce à des jeux de miroirs perceptibles en longeant l’ouvrage, mais qui le font disparaître depuis la gare.
La remontée vers notre point de départ nous permettait alors de découvrir la Halle Sulzer en pleine rénovation et mise en valeur. Avec une déconstruction qui valorise la structure métallique, et une partie de l’espace qui donnera lieu à l’extension du site universitaire déjà occupé, à l’est par l’école d’ingénieurs de l’Institut des Sciences et Techniques des Yvelines.
Un site industriel historique, donc – puisqu’on y fabriquait les moteurs de paquebots -, au cœur de l’identité du territoire.
Il ne nous restait alors qu’un petit kilomètre de marche pour observer, avec un autre angle de vue, le viaduc et l’établissement de maintenance ferroviaire en cours d’achèvement (nous le visiterons dans quelques jours).
Et retour à Accedia, en découvrant au passage les locaux de Promuseum, une autre pépite de ce territoire, dédiée à l’aménagement muséal.
Une promenade, donc, sous le signe des entreprises et de la culture, jusqu’au bout !
Vue depuis la passerelle de la gare… au loin, le viaduc… invisible.
Vue de côté, le viaduc et ses insertions miroir. Une vraie réussite d’insertion.
Tout comme l’insertion de chèvres dédiées à l’entretien des espaces verts !
La Halle Sulzer, en pleine rénovation
Retour à Buchelay, avec le site Promuseum, voisin du siège d’Accedia, notre point de départ – et d’arrivée.