Sur nos traces…

De Villennes sur Seine à Aubergenville-Elisabethville (20km environ)

Attention : cette trace est indicative. Vous trouverez ci-dessous les principales indications vous permettant de réaliser cette promenade, sous votre entière responsabilité.

Nous appelons votre attention sur la nécessité absolue de veiller à votre sécurité et de respecter, notamment, le code de la route et la propriété privée.

Notre territoire est une destination touristique au nom évocateur : Terres de Seine. Dès lors, nos itinéraires ont privilégié les chemins qui longent le fleuve.

A la sortie de la gare, on peut aisément, en empruntant la bien nommée « rue du port », rejoindre l’eau, et un petit quai auquel peuvent accoster les organisateurs d’activités nautiques (paddle, ski nautique…). Mais il s’agissait d’une randonnée pédestre. Alors cap au nord, par l’avenue Foch, la rue de Verdun puis l’avenue Pasteur jusqu’à la Maison Zola et le Musée Dreyfus.

Juste avant d’y arriver, les marcheurs plus courageux peuvent faire un petit détour et gravir la petite pente qui conduit jusqu’au château de Médan.

Après la Maison Zola, il est temps de passer au-dessus des voies ferrées pour admirer les jardins et rejoindre le sentier qui longe l’eau – le « quai de Seine » qui devient « chemin de Médan ».

De l’autre côté du bras de Seine, vous découvrez l’Ile du Platais, ses habitations et ses anciennes installations de loisirs nautiques. Uniquement accessible en bateau, cette île a accueilli, au début du siècle dernier, Émile Zola, qui y possédait un chalet et y accueillait notamment son ami le peintre Paul Cézanne. Et, dès 1935, la « plage de Villennes » et sa piscine, « à 30 mn de la gare Saint Lazare » selon une publicité de l’époque. Le complexe aquatique sera exploité jusqu’au début des années 2000.

A l’autre extrémité, cette île accueillera également, dès 1928, le « domaine de Physiopolis » et sa Société Naturiste, qui deviendra après-guerre un centre de loisirs.

Après quelques kilomètres, le chemin de Médan s’éloigne un peu de la Seine et se poursuit à travers champs pour retrouver le bord de l’eau, au niveau du pont qui relie Vernouillet à Triel.

Entre Seine et étangs, vous passez alors devant le « Yacht Club de Triel » et d’autres établissements, qui rappellent l’histoire et le présent nautique du territoire.

Poursuivez jusqu’à la fin de l’étang de la Grosse Pierre et au port du Val de Seine. Vous êtes sur l’Ile de Loisirs du Val de Seine qui accueille, sur le plan d’eau voisin, une plage appréciée des familles et des baigneurs.

Après une pause, rejoignez le sentier qui longe la Seine et poursuivez votre promenade jusqu’à ce qu’apparaisse, devant vous, les bâtiments d’ArianeGroup. Eh oui, c’est ici qu’est assemblée une partie de la fusée Ariane 6 avant de prendre la mer, à partir du quai que vous longez.

Vous êtes désormais sur la commune des Mureaux.

Quelques centaines de mètres plus loin, vous découvrez un autre lieu historique du nautisme de ces Terres de Seine : le Cercle de la Voile, qui a accueilli les compétitions des Jeux Olympiques de 1924.

En poursuivant, vous longez le Parc de l’Oseraie et sa demeure historique, qui accueille régulièrement des activités culturelles.

Le chemin de halage vous mène jusqu’à la rue des Écluses (prêtez l’oreille, vous entendrez peut-être, en fonction de la saison, les perruches qui s’y réfugient). Puis poursuivez le chemin qui oblique finalement sur la gauche puis à droite à travers champs.

Devant vous, un site industriel mythique : l’usine Renault de Flins. Aujourd’hui en cours de reconversion au profit de l’économie circulaire : c’est le site Renault Refactory.

Poursuivez le chemin jusqu’aux grilles et prenez à droite, pour retrouver le bord de Seine et une chaussée.

Tout au bout du site industriel, alors que la « rue 22 » s’achève, vous faites face à un rideau d’arbres. De l’autre côté de cette haie se trouve un parc enchanteur, qui accueillait dès 1927 la « plage de Paris » (à ne pas confondre avec « Paris-Plage ») : une véritable station balnéaire, lieu de villégiature pour des Parisiens qui pouvaient, déjà, arriver en train.

Dans le prolongement de ce jardin du « Bout du monde » se trouvent les étangs du Giboin et le chemin du même nom qui vous mènera jusqu’au pont qui relie Epône-Mézières, et sa gare Eole (prenez à gauche), à Gargenville, de l’autre côté de la Seine.

Mais nous vous proposons aussi de rejoindre, à partir du parc, la gare d’Aubergenville-Elisabethville par la rue Louis Renault.

Vous longerez alors les constructions sur pilotis du lotissement Zehrfuss, destinées au moment de la construction de l’usine, dans les années 50, au logement des ouvriers.

Enfin, et avant d’arriver à la gare par le « boulevard de la Plage », vous découvrirez, sur votre gauche, l’église Sainte-Thérèse, construite intégralement en béton armé.